Le Championnat d'académie d'échecs, 13 mars 2013.


Ces championnats académiques sont régis par les règlements fédéraux stricts. Pour s'engager, une école devait aligner huit jeunes dont deux filles. Les animateurs périscolaires des petites écoles publiques étaient exclus. Impossible de réunir d'aussi gros effectifs avec des cours divisés en périodes sur l'année. 

 

Les décisions fédérales sont prises en fonction du desiderata des présidents de grands clubs de grandes villes. Ils ont le pouvoir électif. Ils n'évoluent pas dans  pas l'environnement clairsemé des provinciaux. 

 

A Limoges, les organisateurs retenaient les informations d'inscription le plus possible pour privilégier leurs équipes. Ils faisaient leur petite guéguerre pour qualifier leurs jeunes et tous les coups étaient permis. 

 

Cette année, près de cent quatre vingt élèves étaient présents aux championnats et les annexes Blanqui approchaient leur capacité d'accueil maximale. 

Les collégiens creusois et les écoliers corréziens étaient venus en bus. 

 

Les inscriptions étaient closes trois jours à l'avance et tous les participants licenciés.

Les enfants ont subi des temps d'attente interminables et sont repartis dans les bus avec un retard énorme, sans assister à la remise des prix et sans connaitre leur classement. 

 

Une organisation catastrophique du LEC, le club limougeaud. Comme l'année dernière, il y avait pénurie d'arbitre. Un arbitre devait gérer les tournois lycée, collège, école sur un seul ordinateur, assisté par un arbitre de salle. 

Ces  mauvaises organisations à répétition choquent les parents et les participants.

 

Les organisateurs de l'échiquier limousin n'avaient aucune empathie pour le public, complètement tournés sur eux même, ils étaient contents d'eux. Les professeurs organisant ces rencontres n'avaient pas de respect pour leurs élèves. J'ai renoncé à ces tournois car cela risquait de me faire perdre de la clientèle.

 

Le rectorat a organisé de grandes rencontres échiquéennes scolaires gratuites, hors fédération, hors compétition, sans les médias juste pour faire jouer les enfants aux échecs. C'est mieux que ces fiascos fédéraux.

 

Je présentais deux équipes pour l'école Jeanne d'Arc. Nous avions l'avantage de jouer à deux pas de l'école. J'avais beaucoup de petits dans l'équipe. Ils étaient passionnés. Ils avaient, pour la plupart, déjà participé à des stages à Isle mais avaient du mal face aux grands des autres écoles. Bravo pour le sans faute de Tyffanie, notre premier échiquier.